Le canal de Bourgogne

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CHRONOLOGIE

– 1490: le Roy Louis XII se rendant en Italie par voie d’eau « inconditionnel de rigueu » déplorait que l’on ne puisse traverser la « montagne » bourguignonne.

– 1511: Les Etats de Bourgogne firent étudier un projet pour rendre l’Ouche naviguable.

– 1581: La chambre de ville de Dijon nomme un groupe chargé d’étudier le parcours.

– 1603: Dix-sept juillet, SULLY ordonne de dresser les plans d’un canal de DIJON à la SAONE.

– 1606: Dépôt du projet d’ADAM de CRAPONNE : c’est la reprise étendue du plan SULLY.

– 1606: Henri IV pour ne pas être en reste, et faire « branché » parle aussi d’une liaison SEINE – RHONE.

– 1632: RICHELIEU reprend le projet.

 

0145– 1642: RICHELIEU insiste…

– 1676: COLBERT demande l’avis du génial constructeur du canal du Midi, réponse de RIQUET : Impossible!!

– 1696: VAUBAN, l’enfant du pays, charge l’ingénieur TOMASSIN d’étudier les cinq parcours possibles.

– 1718: DE LA JONCHERE, ingénieur de son état, propose le passage par le seuil de SOMBERNON.

– 1724: Dix-huit mai, décret des états de Bourgogne chargeant les ingénieurs GABRIEL et ABEILLE de faire une étude passant par le vallon de POUILLENAY.

Breteniere_10– 1725: TOMASSIN, histoire de corser le débat, propose le passage par les étangs de LONGPERDU.

– 1725: ABEILLE prend la mouche et fort de son titre d’entrepreneur du canal du Languedoc, fait savoir que seul le passage par POUILLY est tolérable.

– 1727: L’ingénieur ABEILLE fait paraître son travail qui correspond au tracé qui fût exécuté.

– 1733: Huit ans après, TOMASSIN, insiste lourdement et fait le porte-drapeau des partisans du passage par les étangs.

– 1752: CHEJY, ingénieur lui aussi, fait de nombreux nivellements et reconnaît la validité du projet ABEILLE.

Breteniere_2– 1764: CHEJY et PERRONNET, revérifient le parcours et confirment le tracé par POUILLY tout en préconisant la construction de réservoirs au point de partage.

– 1765-1772: Pendant ces sept ans, TOMASSIN qui a enfin le sens des convenances, se tait…

– 1773: Sept septembre, c’est le grand jour : LOUIS XV, ordonne l’exécution du CANAL DE BOURGOGNE.

– 1774: Neuf août, LOUIX XVI, confirme l’édit de son prédécesseur, mais sans prononcer le mot d’exécution.

IMG_9– 1775: Début des travaux sur le versant Yonne (TONNERRE – MIGENNES).

– 1781: DIJON, trente avril, les plans du tronçon DIJON – SAONE sont approuvés par le conseil de Bourgogne.

– 1783: Début des travaux versant Saône, DIJON – SAINT JEAN DE LOSNE.

– 1784: Vingt-quatre juillet, le prince de CONDÉ, pose la première pierre de l’écluse de terminal de SAINT JEAN DE LOSNE.

– 1793: Arrêt des travaux pour cause de révolution.

– 1807: NAPOLÉON BONAPARTE, demande la reprise des travaux.

– 1808: Sept septembre, la partie DIJON – SAINT JEAN DE LOSNE est ouverte à la navigation.

– 1808: Quatorze décembre, arrivée à DIJON du premier bateau venant de la Saône.

Breteniere_3– 1822: La loi du quatorze août, autorise l’ouverture d’un emprunt de vingt cinq millions.

– 1822: Quinze août, inauguration de la section TONNERRE – MIGENNES.

– 1826-1832: Percement de la voûte de POUILLY.

– 1832: Vingt-huit décembre: passage du premier bateau sous la voûte.

– 1833: L’année historique: LE CANAL EST OUVERT DE BOUT EN BOUT…

 

Pour alimenter le canal de Bourgogne, cinq réservoirs sont situés dans la partie centrale Venarey/Crugey, ils sont répartis autour de limite de partage des eaux. Grosbois 105 ha – 9220 m³ avec un contre réservoir de 10 ha – 820m³, Panthier 120 ha – 8050 m³, Cercey 62 ha – 3590 m³, Chazilly 52 ha – 5190 m³, Tillot 14 ha – 520 m³. Le réservoir de Pont permet de régulariser le courant de l’Armançon pour l’alimentation de la section Rougemont/Laroche.